Le quatuor Amôn fondé voici dix ans au Conservatoire Royal de Bruxelles, se voit confier le Quatuor à cordes n° 5. Si la distribution de l’ensemble a légèrement changé depuis peu (Eva Pusker reprenant le pupitre d’alto après celui de second violon), l’ensemble affiche toujours une belle cohérence (scherzo central idéalement tranchant), mais n’oublie pas pour autant l’idéale caractérisation de chaque mouvement (l’ironie presque clownesque de l’humoreska) avec un sens aigu des couleurs instrumentales : on notera en particulier les superbes cordes graves nimbant l’improvisation, quatrième temps de cet opus 27, entre lavis mordorés et teintes plus pastels, et plus particulièrement le violoncelle généreux d’Anne-Gabrielle Lia-Aragnouet. Le violon d’Aymeric de Villoutreys n’est pas en reste et s’épanouit lyriquement au gré des phrases infinies de l’aria opus 9 présentée en début de programme.
RTBF / LARSEN » Quatuor Amôn, le souffle créateur »
« L’esilio secundo il quatuor Amôn »
« L’exile selon le Quatuor Amôn : (traduction de l’Italien)
Les pièces présentées par le Quatuor Amôn sont d’un intérêt indubitable,et le quatuor nous donne une interprétation parfaitement comprise de la partition, permise par un bagage technique et expressif de premier ordre. Leur interprétation, qui ne perd pas un instant la tension expressive, et la technique dont ils sont dotés, leur permet de donner une image exacte aux oreilles de l’auditeur, de l’écriture des jeunes auteurs présentés et, dans deux cas, présent dans la salle.
Un concert d’un grand intérêt, donc, celui de la nuit dernière, salué à la fin par les applaudissements chaleureux du public Mittelfest. »
Quatuor Amôn : excitantes perspectives
Mercredi 18 août 2010 par Carlos Tinoco
Les Amôn éveillent l’appétit ! À ces quatre-là, ne manque ni le goût du beau son, ni la profondeur, ni le lyrisme, ni l’humour, ni la subtilité (…). Leur Quatuor n°14 de Dvorak a donné lieu à des envolées savoureuses, sans doute parce que le lyrisme un peu débridé de ce compositeur et le côté quasi canaille de ses inventions thématiques ont contraint les Amôn à lâcher le souci de l’équilibre et de la perfection qui est un piège redoutable pour les jeunes quatuors. Qu’ils le sachent désormais : quand ils se déboutonnent, quand ils s’exposent, on adore ça.
Article du 23 avril 2011 dans La Nouvelle République
Eleusippe de Quinçay a offert son cadre idéal à l’oeuvre de Joseph Haydn : « Les 7 dernières paroles du Christ en croix » proposée par le quatuor Amôn. En ce début de Semaine Sainte, le nombreux public a été sensible à cette oeuvre. Les quatre musiciens ont magistralement interprété cette « agonie » terminée par un « tremblement de terre » qui a enthousiasmé l’auditoire. Ce concert de printemps était un avant-goût de ce que proposera l’Association « Concerts en nos villages » cet été à Vouillé et dans le Vouglaisien.
Dance X Music 2 : un beau banc d’essai pour jeunes danseurs à La Monnaie
Le 25 janvier 2012 par Philippe Dewolf
DanceXmusic est une biennale de danse lancée par Christian Longchamp dans la foulée du partenariat que Bernard Foccroulle avait noué avec l’école de danse P.A.R.T.S. Il ne s’agit pas d’y faire du « cross over » mais bien de renouer les fils entre les pratiques musicale et chorégraphique grâce à la présence en « life » de musiciens choisis au sein de l’Orchestre Symphonique de La Monnaie et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Quelques moments de pure virtuosité déjantée ont été offerts par le Suédois Erik Erikson et le Britannique Taha Ghauri. Au plan musical, on s’est réjoui des généreuses prestations de Philippe Riga et Sébastien Parotte (Chapelle Reine Elisabeth), de même que de l’excellence du quatuor Amôn, en résidence à la Chapelle.
Quatuor Amôn 